Pour le colonel Bertrand François, commandant du groupement de gendarmerie du département, cette mission – il insiste sur ses objectifs premiers qui sont l’information et la prévention – n’est pas une aberration et répond à une vraie problématique locale : « Nous sommes ici sur un sommet emblématique, drainant quelque 20 000 alpinistes chaque été sur trois mois seulement. Il ne me paraît pas incongru de le surveiller pour éviter les dérapages. Il n’y a certes pas de solution miracle au problème engendré par cette affluence mais ce que nous tenterons cet été et les étés suivants, peut payer. Nous parions sur le bon sens des alpinistes et si 80 % d’entre eux suivent les conseils que leur donneront les gendarmes qui seront positionnés à Tête rousse et au col du Midi, alors ce sera gagné. »
Nous vous remettons ici l'intéressante interview de Xavier Chappaz (ancien Président de la Compagnie des Guides de Chamonix) que nous avions posté sur notre Facebook le 14 mai dernier, à propos de cette initiative inédite qui pose des questions sur “l’espace de liberté” qu'est (ou devrait être) la montagne...
