La France n'est pas en reste car le député-maire (UMP) de Nice, Christian Estrosi, a affirmé son ambition de proposer une nouvelle candidature de sa ville aux jeux Olympiques d'hiver 2022 et s'est dit "prêt à travailler activement aux côtés du mouvement sportif français" pour ce faire. "Je ne peux que saluer l'ambition du Président de la République (..) de se repositionner pour une candidature pour les JO d'été de 2024. Mais je réponds qu'avant 2024, il y a 2022 et la possibilité également que la France entre dans la compétition pour les JO d'hiver", a indiqué M. Estrosi. "Nous avons démontré ces dernières années que Nice avait la dimension internationale indispensable pour recevoir ce type d'événement planétaire", a-t-il poursuivi, citant notamment l'organisation des derniers Mondiaux de patinage artistique en mars. Le CNOSF attend la restitution, à l'automne, d'un audit sur les échecs des candidatures olympiques françaises (Lille 2004, Paris-2008 2012, Annecy 2018) commandé à des experts indépendants afin de se prononcer sur la faisabilité d'une nouvelle candidature.
Oslo et Barcelone étudient aussi la faisabilité d'une candidature. Plusieurs autres villes, dont Lviv en Ukraine, qui n'avait pas de représentants à cette réunion à Lausanne, ont déjà aussi exprimé un intérêt pour 2022, tandis que les Etats-Unis ont fermé la porte à toute candidature. La ville-hôte des jeux Olympiques d'hiver de 2022 sera élue lors d'une session du CIO à Kuala Lumpur du 1er au 3 août 2015.