Ils sont partis vers le Karakoroum le 26 décembre, et le 3 janvier ils arrivaient au camp de base du Nanga Parbat, à 4200 mètres. Le premier mois s'est plutôt bien passé, ils ont réussi à gravir 2400 mètres et à installer le Camp 3 à 6.600 mètres. Mais lorsque tout était prêt pour tenter l'ascension au sommet, la neige a fait son apparition. Les chutes de neige ont été spécialement importantes, et le risque d'avalanches est actuellement trop élevé. La montagne a remporté cette partie.
La préparation, l’entraînement, la logistique et la technologie sont essentiels pour soutenir un projet comme cette tentative hivernale au Nanga Parbat. Tout cela fait la différence, comme nous l'avons vu l'an dernier avec le succès de notre expédition à Gasherbrum II. Toutefois, à la fin, le rapport est de un pour un entre l'homme et la montagne, si la nature ne fournit pas les conditions nécessaires pour atteindre l'objectif, cela ne peut pas être considéré comme un échec mais comme des leçons apprises pour les projets futurs.
La météo les a obligé à rester deux semaines enfermés dans la tente, en attendant une fenêtre météo qui n'est finalement pas arrivée. Des quatre expéditions présentes au Pakistan cet hiver, seule celle qui tente l'ascension au Gasherbrum I reste sur place.
