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Comment choisir vos bâtons de trekking, d’alpinisme et de courses en montagne ?

Choisir les bâtons de trekking n’est pas chose aisée. Il en existe de plusieurs types : télescopiques, repliables, en aluminium, en fibre de carbone, pour le trail running… nous allons vous aider à faire le choix.

Les bâtons sont devenus un élément essentiel pour les activités en montagne

Ces derniers temps, le nombre de pratiquants de l'alpinisme, de la randonnée, du trekking ou des courses en montagne utilisant régulièrement des bâtons au cours de leur activité, ne cesse de croître. L’engouement est tel que les bâtons sont devenus un élément incontournable et universel.

On doit cet engouement à deux raisons:

  • La majeure partie des pratiquants sont conscients des avantages liés à leur utilisation (dans la majorité des cas)
  • Les avancés en terme de design et des matériaux utilisés en font un instrument très léger et pliable. Il est possible de les emporter partout sans que cela nous affecte.

Autrefois, son utilisation était restreint. A l’époque, les bâtons pesaient plus et étaient difficile à transporter : bâtons de ski, à un brin.

Ce fut le cas jusqu’aux années 70 où Leki inventa le premier bâton léger et repliable de montagne, le fameux modèle Makalu ; le succès fut immédiat et à peine deux ans plus tard, en 1978, Reinhold Messner les a utilisés à l’occasion de la première ascension de l’histoire de l’Everest sans oxygène, avec Peter Habeler.

Il est vrai qu'il y avait encore un long chemin à parcourir pour atteindre leur actuelle légèreté, technicité et un usage plus étendu. Mais, déjà à cette époque, les bâtons, jusqu'alors réservés au ski, firent une entrée retentissante dans le monde de l'alpinisme.

Avantages et inconvénients de l’usage des bâtons

Avantages

  • L’utilisation des bâtons permet de répartir la charge entre le train supérieur et inférieur du corps. Les études indiquent que de 15 à 20 % de l’effort réalisé par le train inférieur est transféré vers le train supérieur, limitant ainsi les effets de la fatigue et le risque de lésions./li>
  • Les articulations sont soulagées, en particulier les genoux, mis à contribution lors des descentes.
  • On gagne plus en sécurité grâce aux nouveaux points d’appui, et pas seulement dans le cas des descentes : passer par des endroits accidentés, traverser une rivière… sont des situations dans lesquelles on se rend compte de l’utilité des bâtons.
  • Ils peuvent être également utiles si l’on est amené à se défendre contre les animaux sauvages.

Un inconvénient

  • Leur utilisation prolongée, surtout si l’on n’emploie pas la technique adéquate peut affecter notre équilibre.

Comment y remédier ?

Il est recommandé de parcourir les zones plus complexes sans eux et surtout apprendre à les utiliser correctement :

  • Dans l’idéal, lorsque nous marchons, montons ou descendons, nous devons le faire comme si nous ne les avions pas en main. Notre corps trouvera son point d’équilibre et il suffira juste de s’appuyer légèrement sur les bâtons.
  • En effet, si au lieu de rechercher l’équilibre par nous-mêmes, nous nous appuyons uniquement sur les bâtons, ces derniers finissent par devenir le point d’appui principal. Par conséquent, nous finissons par être déséquilibrés. Ils sont très utiles pour éviter les chutes en cas de déséquilibre, en prenant appui sur eux jusqu'à ce que l'on retrouve l'équilibre, mais cette technique ne doit être utilisée que dans les moments de chute, de déséquilibre ponctuel, de faux-pas etc, et non en faire une règle générale.
  • Les bâtons : tailles, parties, les différents types et les matériaux

    Avant d’évoquer les différentes parties d’un bâton et, plus important, les différents types de bâtons, pour savoir lequel nous convient le mieux, nous allons parler de l’élément le plus important : leur taille.

    Nous terminerons l’article en expliquant les différences, avantages et inconvénients des bâtons en aluminium et en fibre de carbone, et en donnant quelques conseils pour choisir selon l’utilisation qui leur sera donnée.

    Le réglage de la longueur d’un bâton télescopique

    Quelle est ma taille ?

    Avec une utilisation croissante des bâtons repliables non réglables (nous les verrons par la suite), la taille est un facteur qui a pris de l’ampleur.

    Même s’il s’agit d’une question personnelle, il convient de choisir un bâton qui nous permettrait d’avoir le coude formant un angle de 90º, avec l’avant-bras parallèle au sol, tout en étant debout et appuyé sur le bâton, qui lui est figé verticalement.

    Lors des montées (bien que tout ce qui concerne la longueur des bâtons reste un choix personnel), et si il s’agit de bâtons réglables (nous le verrons par la suite), nous conseillons de les raccourcir de 5-10 centimètres, selon le degré de la côte et dans les descentes, au contraire, de les allonger de 5-10 centimètres.

    Et si le bâton n’offre pas l’option de régler la longueur ?

    En règle générale:

    • Moins de 155cm: 100 centimètres
    • Entre 155cm et 172cm: 110 centimètres
    • Entre 173cm et 182cm: 120 centimètres
    • Plus de 182cm: 130 centimètres

    Ces données servent de référence que chacun doit adapter à son utilisation. Dans certains cas, il existe des tailles intermédiaires (115, 125), pour ceux qui s’approchent des valeurs limites ou ceux qui veulent un bâton plus destiné à la descente ou la montée.

    Les parties d’un bâton

    La poignée

    Élément fondamental. Elles sont assez ergonomiques, et sont différentes de celles du ski, qui ne permettraient pas les mouvements de la main et du poignet lors de la marche.

    Elles peuvent être faites de différents matériaux. Le plastique est à éviter.

    • Gomme: isole du froid en hiver, et amortit les vibrations tout au long de l’année. En été, avec la chaleur, ce matériau peut provoquer des ampoules sur les mains sensibles.
    • Liège: Les poignées sont très légères. La transpiration n’affecte pas ses propriétés. Excellentes en cas de chaleur.
    • Mousse: Doux au toucher, absorbe la transpiration.

    Bâtons Black Diamond Trail Ergo Cork Women, dotés d’une poignée en liège

    Avec les avancés réalisées de nos jours, n’importe quel matériau fonctionne bien. Le choix dépend plus des goûts personnels de chacun.

    Comme nous vous l’avions annoncé avant, plusieurs bâtons proposent une deuxième poignée en dessous de la poignée principale. Il s’agit d’un revêtement en mousse au dessus de la dernière section du bâton. Lorsque la saisie de la poignée principale devient inconfortable, on peut le faire depuis ce revêtement. Nous pouvons prendre pour exemple le cas de l’ascension d’une côte : au lieu de changer la longueur du bâton, il suffit juste de saisir le bâton au niveau de cette deuxième poignée : pratique lorsque le trajet alterne souvent entre côtes et descentes.

    Poignée en mousse, avec une deuxième poignée sur la partie finale du bâton

    Les bâtons ultralégers, étant utilisés en trail running, ont leur centre gravité situé au niveau cette partie. En effet, lorsque le coureur donne de l’impulsion, à l’image du ski de fond, le bâton se retrouve derrière lui, en position horizontal. Si le centre de gravité se trouvait sur une autre partie, le coureur sentirait plus rapidement les effets de la fatigue.

    La rosette

    Sa mission est de freiner la pénétration du bâton au sol. Il en existe deux types :

    • Petit diamètre : pour l’été.
    • Grand diamètre: pour l’hiver, évite que le bâton ne s’enfonce dans la neige.

    Elles sont interchangeables, et plusieurs bâtons incluent déjà les deux types de rosette, pour que l’on puisse les utiliser à chaque saison.

    La dragonnière

    Il s’agit d’un élément bien plus important de ce que l’on pourrait penser. Non seulement elle permet d’éviter de perdre le bâton, mais elle nous aide aussi à gagner en force au moment de générer une impulsion et libère la main d’une partie de cette force (Si elle correctement placée, la main pourra être entrouverte).

    Les dragonnières plus techniques imitent celles des skis de fond. Dans ce cas, la dragonnière prend la forme d’un harnais qui évitera d’avoir à saisir le bâton avec force. Il y a une sorte de jonction entre la dragonnière et le bâton, qui permet un mouvement de rotation, de sorte que lorsque le bâton est en arrière, on peut lâcher la main de la poignée (soulageant notre poignet) sans pour autant perdre le bâton, et au retour à la position d'appui, la poignée revient à la main.

    Les mécanismes de blocage entre les brins

    Le mécanisme de blocage le plus ancien est celui interne, le serrage se fait en vissant un brin avec un autre pour bloquer le bâton.

    Ce mécanisme est de moins en moins utilisé pour les inconvénients qu’il suppose : le froid empêchant un vissage correct, ou encore un poids plus élevé.

    Le système le plus utilisé actuellement est celui de la fermeture externe. Pour ceux qui le découvrent, il s’agit du même procédé que le changement d’une roue ou d’une selle de vélo.

    On retrouve également le système de bouton. Dans plusieurs systèmes modernes repliables, un seul bouton débloque tous les brins.

    Gauche : Fermeture rapide Black Diamond ; Centre : Fermeture vissage Gabel : Droite : Fermeture bout

    Les pointes

    C’est la partie du bâton qui est directement au contact avec le sol : terre, pierres...etc

    Même si les bonnes pointes, fabriquées en tungstène/carbure, sont très résistantes à l’usure, il est évident que de toutes les parties qui composent le bâton, c’est celle qui souffre le plus. C’est pourquoi il est à terme possible de les changer.

    Pointe interchangeable Black Diamond

    Les bâtons anti-choc (shock absorbers)

    Le système anti-choc était à la mode ces deux dernières décennies. Cependant, de nos jours, son utilisation s’est restreinte car elle suppose une augmentation du poids du bâton pour un bénéfice limité.

    Les bâtons de ce type comportent un système d'amortissement à ressort à l'intérieur, de sorte qu'à chaque fois que nous le soutenons, il cède. Alors qu'en descente l'amortissement est bon, en montée, en cédant, il nous fait perdre un peu plus de force à chaque pas.

    Les bénéfices et les inconvénients sont au jugement de chacun. Les bâtons anti-choc peuvent être utiles pour les personnes avec des problèmes de dos...etc, en les combinant avec des chaussures adéquates.

    TYPES DE BÂTONS

    1. Les bâtons à brins

    Pour une utilisation en montagne, notamment dans le cadre du trekking ou de courses, il est fondamental que les bâtons soient télescopiques ou repliables.

    Il n’est pas recommandé – sauf une exception que nous évoquerons plus tard – d’utiliser des bâtons à un brin, de type ski alpin, pour deux raisons :

    • Ils ne sont pas pratiques à transporter.
    • Étant donné qu’ils ne sont pas conçus pour l’alpinisme- randonnée, il sont plus lourds.

    En d’autres mots, ce que nous entendons par là, c'est qu’il n'est pas forcément judicieux d’utiliser ces bâtons de ski alpin pour des excursions ou faire de l'alpinisme. En effet, leur transportabilité (quand on ne les utilise pas) est un vrai fardeau et pas si pratique si on décide de les garder en main. D’une part, leur poignée n'est pas préparée au mouvement de la main et du poignet lors de la marche, et parce que, n'étant pas conçue pour marcher, les fabricants sont moins prudents avec leur poids. Nous nous fatiguerons beaucoup plus par conséquent.

    Les bâtons composés de plusieurs brins peuvent être de plusieurs types : selon le nombre de brins et la manière de les plier.

    1.1 Les bâtons télescopiques

    Le tube inférieur de ce type bâton s’introduit à l’intérieur du tube supérieur. Les bâtons télescopiques peuvent s’adapter parfaitement à notre taille et nos préférences. En plus, nous pouvons les régler facilement pendant la marche.

    • Plus courts pendant les ascensions.
    • Longueur normale sur terrain plat.
    • Plus longs pendant les descentes.

    Il est recommandé d'ajuster les longueurs des sections de manière à ce que seule la section supérieure doit être modifiée pendant les changements réalisés pendant la marche.

    Les bâtons télescopiques offrent deux avantages :

    • Possibilité de régler la longueur.
    • Grande résistance : les systèmes d’ajustement et les tronçons superposés assurent une jonction solide et pratiquement incassable entre les sections.

    Ce type de bâtons pourrait être considéré comme universel, tout-terrain, et sont les plus classiques. Nous les verrons très souvent aux mains des pratiquants de randonnée, d'alpinisme, de trekking, d'alpinisme, de ski de fond...

    Il existe des bâtons constitués de 2 et – principalement – de 3 brins.

    • Les bâtons à deux brins sont plus rigides et sont moins pratiques à transporter. Du fait de leur rigidité, il sont plus utilisés par les skieurs de randonnée ou encore les pratiquants de marche nordique.
    • La grande partie des bâtons de trekking sont composés de 3 brins. Étant pliés, ils occupent peu d’espace et assure un compromis parfait entre prestation, rigidité et transportabilité.

    1.2 Les bâtons repliables

    Ils sont à la mode, particulièrement chez les coureurs et les adeptes du minimalisme.

    Au lieu de se télescoper ou de s'étendre sur eux-mêmes, les bâtons ultralégers se replient en sections qui restent reliées par différents systèmes, le principal étant un câble métallique interne fait de différents matériaux.

    Ils sont beaucoup plus légers que les systèmes télescopiques. Dans le cas des bâtons télescopiques, il y a toujours une partie d’un brin qui reste à l’intérieur du brin suivant. Par exemple : pour un bâton télescopique réglé à 120cm, il est très probable que la somme de ses trois brins fasse 150cm, voire plus, car à la longueur du bâton, on doit ajouter les zones des brins qui sont cachées sous un autre brin. Un bâton repliable ne dispose pas de ce surplus.

    Deux grands avantages:

    • Ils se replient beaucoup plus facilement que les télescopiques et occupent un peu plus de 40 centimètres (et quelques fois moins), ce qui n’est pas à négliger pour les coureurs qui peuvent les porter dans leur sac à dos technique si le tronçon parcouru ne requiert pas l’utilisation des bâtons.
    • Ils se plient et se déplient très rapidement et en tout confort, presque semi automatiquement. Ils sont très utiles pour les coureurs mais pas moins pour les alpinistes lorsqu’ils doivent parcourir des terrains plus compliqués.

    Des inconvénients ?

    • La hauteur de ces bâtons ne peut pas être réglé (bien qu’il existe des modèles hybrides, comme nous le verrons plus tard).
    • Les modèles plus minimalistes peuvent se casser plus facilement au niveau des zones de jonction des sections, si ils sont mis à contribution. Comme plusieurs de ces modèles ont été conçus en pensant au poids, ils fonctionnent bien pour les courses en montagne, la randonnée sur route… etc mais pas autant sur les zones plus compliquées auxquelles sont confrontés les alpinistes.

    Il existe des bâtons intéressants, de la marque Grivel, qui relient les sections au moyen d'une petite jonction, qui est ensuite recouverte d'un protecteur. Ils sont un peu plus lourds que les modèles repliables, mais l'avantage réside dans le fait que le protecteur offre une grande rigidité au système, presque similaire à celle d'un bâton à un brin.

    Cette résistance conjuguée à sa fabrication en aluminium font augmenter le poids mais ces bâtons peuvent être utilisés en toute confiance non seulement dans le cadre des courses mais aussi en randonnée ou encore en alpinisme. C’est comme s’il s’agissait d’un bâton télescopique mais avec une taille de 43 centimètre un fois plié et un poids moindre. Il en existe à 1,2 et 3 brins. Ils sont polyvalents et on commence à les retrouver parmi les pratiquants de ski de randonnée.

    1.3 Les bâtons hybrides

    Il est possible de trouver des bâtons repliables dont on peut régler la hauteur. Il s’agit des bâtons légers disposant d’un système hybride : les sections sont pliables, sauf la première qui est télescopique. Il est ainsi possible de combiner une plus grande légèreté avec un réglage en hauteur.

    C’est plus la polyvalence qui est de mise dans leur conception. Pour être franc, cette option est de plus en plus utilisée par ceux qui pratiquent le trekking. La légèreté est certes quelque peu sacrifiée ainsi que la solidité (point fort des télescopiques 3 brins) mais l’objectif ici est d’offrir le meilleur compromis entre poids et rigidité.

    1.4 Les bâtons ultralégers à un brin

    > Certaines marques ont lancé des modèles de bâtons ultralégers à un brin pour les courses en montagne et pour ceux qui veulent à tout prix le bâton le plus léger possible.

    Peu polyvalents car difficiles à transporter, ils sont surtout utilisés dans les épreuves de kilomètre vertical. En effet, dans ce type d’épreuve, le coureur est amené à presque toujours les utiliser. Si ce n’est pas le cas, on aura affaire à un problème pour les transporter.

    Ils sont utilisés par les professionnels. En effet, ils ont en général une équipe de soutien derrière eux, qui leur fournit les bâtons dans les zones clés et les récupèrent lorsque le coureur n’en a pas besoin. Si vous n’avez pas la chance de disposer d’une équipe de soutien au départ, ce type de bâtons n’est pas recommandé.

    Les bâtons conçus pour la marche nordique (Nordic Walking)

    Les bâtons employés pour cette discipline présentent quelques différences.

    • Ce sport, plutôt urbain, implique d’aller d’un bâtiment à un autre, d’une voiture à une autre. Par conséquent, nous aurons toujours les bâtons en main et n’auront pas besoin de les transporter. La majeure partie des modèles sont à deux brins mais les meilleurs sont à un brin.
    • La poignée est conçue pour favoriser une marche rapide, avec un angle qui s’incline vers l’avant, très similaire aux bâtons de ski de fond.
    • Au niveau de la pointe, on retrouve une espèce de gomme courbée qui permet une utilisation optimale sur l’asphalte où les sentiers urbains.

    Alliage en aluminium ou fibre de carbone?

    Pratiquement la totalité des bâtons utilisés dans les disciplines en montagne sont faits d’un alliage en aluminium, ou en fibre de carbone.

    L’aluminium

  • Plus lourd que le carbone (mais ceux résultant d’un meilleur alliage sont très légers)
  • Ils peuvent se courber et ainsi perdre leur forme (entre 3 et 9 % de flexion). Les bâtons en aluminium sont très résistants à la rupture. Ils pourront par la suite se redresser.
  • Ils sont moins rigides et transmettent plus facilement les vibrations à notre corps.
  • Selon le type d’alliage et la grosseur, les bâtons seront plus ou moins légers. Les meilleurs modèles sont fabriqués en aluminium aéronautique de la série 7 (7045 par exemple), permettant une plus grande rigidité et une plus grande résistance à la rupture. Des propriétés qui se rapprochent de celles de la fibre de carbone. La relation densité/résistance est élevée (ils sont moins denses), aboutissant à la fabrication de bâtons légers et résistants.
  • Très bonne relation qualité-prix, étant moins chers que les bâtons en carbone
  • Ils sont résistants et peuvent être utilisés pour tout type d’activité. Si nous sommes à la recherche de bâtons polyvalents, pouvant être utilisés à tout moment et fiables, l’aluminium aéronautique est un très bon choix.

Fibre de carbone

  • Les bâtons sont ultralégers
  • Très rigides, ils réduisent la transmission des vibrations.
  • Très résistants si la force s’exerce dans le sens longitudinal (de haut en bas, suivant la logique de s’appuyer sur eux)
  • Cependant, ils peuvent se briser si l’on exerce beaucoup de force sur le sens transversal (si l’on trébuche, on tombe dessus, on s’y appuie mal ...etc) mais il est difficile que cela se produise: dans la majorité des modèles existant, le composé est très résistant.
  • Chaque fabriquant réalise la combinaison des fibres et des résines de manière différente selon le modèle. C’est pourquoi, il y a des fibres de carbone plus rigides, plus résistants, plus épaisses. Cela dépend du type de bâton. Les bâtons d’alpinisme en carbone sont par exemple plus résistants que les bâtons de running.
  • La relation densité-résistance est très élevée, (ils sont peu denses), bien plus que l’aluminium, d’où un rapport légèreté-résistance imbattable.
  • Si le poids est ce qui nous importe le plus, notre choix se portera sur la fibre de carbone, notamment si l’on pratique le trail running.
  • Ils sont plus chers que les bâtons en aluminium.

Lesquels devons-nous choisir ?

En réalité, la majeure partie des modèles de bâtons peuvent convenir à n’importe quelle discipline. La différence entre les différents types n’est donc pas une question de morphologie mais plutôt, comme nous venons de le voir d’autres facteurs (pliables, légèreté, résistance, type de poignée, rosettes, dragonnières ...etc).

Si vous optez pour un usage polyvalent et avez seulement besoin d’un bâton

Sans nul doute, un bâton télescopique à trois brins. Il vous servira pour tout, avec un très bon rendement et dispose en plus d’une très longue durée de vie.

Que vous partiez faire un tour près de chez vous, ou que vous traversiez un terrain accidenté à 3000 mètres d’altitude, où que vous partiez en excursion au Cirque de Gavarnie dans les Hautes Pyrénées, ou encore en compétition au Népal : ce type de bâtons remplira parfaitement sa fonction.

S’il est vrai que les bâtons en aluminium pèsent un peu plus et sont moins rigides, ils restent des options fiables. Les nouveaux modèles en carbone ont presque atteint le même niveau de résistance et sont plus rigides (ils transmettent moins de vibrations), et pèsent moins.

Certains des bâtons de Grivel repliables que nous avons présentés pourront vous servir.

Si vous êtes à la recherche d’un rendement

Les bâtons repliables ont été créés pour le trail runnning, misant sur la légèreté, accordant une plus grande facilité de pliage et de dépliage. De nos jours, il existe des modèles d’un bon niveau de résistance utilisés dans les situations plus alpines. A vrai dire, ils peuvent convenir à ceux qui prévoient de les utiliser sur un terrain facile (par exemple, un randonneur qui ne sort pas des sentiers).

Comme nous l’avons affirmé, les modèles les plus résistants sont prisés par les alpinistes rapides, et en plus leur capacité de pliage permet de les garder dans un sac à dos, un sac normal… intéressant si vous êtes amenés à voyager en avion.

Si vous savez d’ores et déjà que vous allez utiliser les bâtons à chaque moment, les modèles 1 brin, ceux pour courir ou pour le Nordic Walking feront l’affaire. Cependant leur transportabilité est plus problématique lorsque vous n’en aurez plus besoin. En d’autres mots, si vous avez un doute, choisissez d’autres types.

La polyvalence

Si nous achetons des chaussures d'alpinisme rigides et que nous les utilisons pour faire de longues promenades en ville, nous souffrirons beaucoup. De la même manière, on ne peut pas affronter une épreuve des quatre mille avec des chaussures de trekking. Ce n'est pas le cas des bâtons.

Si il y a bien une chose qui caractérise les bâtons, c'est leur polyvalence. Une fois déployés, ils font remplissent très bien leur fonction. Ainsi le choix dépendra de facteurs tels que la légèreté, le pliage dont nous avons besoin selon notre activité, sa rigidité, sa solidité, etc. Par exemple, un coureur choisira des systèmes de pliage qui, en plus de gagner du poids sur le télescopique, lui permettront, pendant la course, de les insérer et de les extraire des systèmes de transport tels que les sacs à dos dont certains modèles incluent une option de rangement pour bâton. Mais ils peuvent être également choisis par un randonneur ou un alpiniste rapide, avec un bon résultat.

Les systèmes hybrides gagnent en popularité et peuvent être une bonne alternative en ce moment.

Le choix dépendra des critères de chacun. Si vous avez un doute, ne prenez aucun risque et optez pour le modèle adapté à votre activité. Si les doutes persistent vous pourrez toujours demander des renseignements auprès du service client de Barrabes. Nous serons ravis de pouvoir vous orienter.

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