Blog

Choisir ses crampons pour la montagne

Que vous soyez alpiniste, randonneur, skieur de randonnée... vous aurez besoin de crampons. Sans eux, la moindre étendue de neige et de glace se transformera en cauchemar. Nous vous expliquons ici les différents types et comment les choisir.

Crampons automatiques, un must pour l'escalade hivernale

Dans cet article, nous expliquons les différents types de crampons et leur utilisation, afin de vous faciliter votre choix lors de votre prochain achat.

Par Daniel Vega, responsable du secteur escalade et alpinisme chez Barrabes Benasque.

Un peu d'histoire

Si le piolet est le symbole de l'alpinisme, c'est en combinaison avec les crampons.

Les crampons sont apparus à la même époque, mais ils ont été oubliés pendant un certain temps au profit des chaussures à semelle cloutée jusqu'à ce que la semelle Vibram fasse son apparition.

Tant que l'eau continuera de geler en montagne (espérons-le pour longtemps), nous aurons besoin de crampons pour y accéder.

Les crampons sont nécessaires sur la moindre pente gelée. À l'exception du ski-alpinisme, où ils sont utilisés occasionnellement, nous les mettons généralement dès le premier passage délicat et nous ne les enlevons que lorsque nous sommes de retour. Avec eux, nous marchons donc sur la neige, la glace, la roche et la terre...

Quelle que soit l'activité que nous faisons avec eux, ces derniers souffrent beaucoup, et il est donc préférable et fortement recommandé de choisir des crampons de qualité.

Grande polyvalence

Avant de commencer, nous aimerions souligner l'une des principales caractéristiques des crampons : leur polyvalence.

Tout comme les piolets sont des outils très spécialisés, l'inverse est vrai pour les crampons : si ces derniers sont bien affûtés, ils fonctionneront plutôt bien dans d'autres disciplines.

Essayez de marcher avec des crampons d'escalade : vous marcherez assez bien. Essayez maintenant de grimper avec des piolets d'escalade et des crampons de marche : ça grimpe plutôt bien ! Cependant, l'utilisation d'un piolet d'escalade comme piolet bâton ; ou l'escalade avec des piolets classiques... c'est beaucoup plus inconfortable.

Cela s'explique probablement par le fait que la variété des formes entre les différents piolets est plus accentuée qu'entre les différents crampons, qui ont fondamentalement la même quantité de pointes, sont de taille similaire, et orientés et situés de manière similaire.

Anatomie d'un crampon

Les différentes parties

Chaque crampon se compose de deux parties :

  • Arrière, qui forme le talon
  • .
  • Avant, du côté des métatarses et de la pointe du pied
  • .

Elles sont reliées par une barre perforée, ou un autre système de réglage de la taille.

En dessous, généralement sur le périmètre, se trouvent les pointes, disposées en paires plus ou moins symétriques, et dans l'espace intérieur se trouve un système antibotte, qui empêche la formation de sabot de neige sous le crampon.

Sur le dessus du crampon se trouvent deux éléments de fixation (qui peuvent être à lanières, "automatiques" ou "semi-automatiques") pour le talon et la pointe de la chaussure. De nos jours, un crampon n'est plus parfaitement symétrique mais présente une courbure pour s'adapter à la forme du pied, la boucle de fixation se situant toujours à l'extérieur. Bien entendu, un crampon et sa paire sont parfaitement symétriques l'un par rapport à l'autre, l'un étant le reflet de l'autre.

Paires de pointes

Géométrie. Les paires de pointes

Bien que toutes les pointes aient fondamentalement le même but, qui est de pénétrer dans la glace ou la neige, chaque pointe latérale d'un crampon et sa pointe symétrique ont en commun une fonction spécifique.

Les paires de pointes ont une certaine importance, et en fonction de leur taille et de leur géométrie, un crampon sera plus adapté à une activité ou une autre.

Toutes les pointes du crampon se complètent, surtout lorsqu'on utilise la technique du pied plat. Cependant, comme pour les crampons des semelles, chacune d'entre elles est conçue pour un effet spécifique :

  • Première paire : Ce sont les pointes avant et leur importance est primordiale pour progresser en pente (technique des "pointes avant")
  • .
  • Deuxième paire : Face à la pente, elles travaillent conjointement avec celles de devant. Dans la technique des pointes avant, pour remonter une pente raide, ou une cascade de glace verticale, on cloue les pointes avant, et on repose son poids sur la deuxième paire de pointes, qui vient mordre la surface, en faisant un effet trépied avec les pointes avant (quel que soit leur type). En mouvement, nous pivotons sur cette paire.
  • Troisième paire : sa section est alignée avec le profil latéral du crampon. Sa principale fonction est la prise latérale.
  • Quatrième paire : Elles terminent la partie frontale, et leur section est transversale, pour obtenir une meilleure rétention longitudinale, en montant face à la pente ou, principalement, en descendant face à la vallée.
  • .
  • Cinquième paire : C'est la première paire de la talonnière et fonctionne comme la troisième paire.
  • Sixième paire : Ferme le talon et sa section est à nouveau transversale, comme la quatrième paire. Leur travail lors de la descente, que ce soit en neige profonde ou sur terrain plat, est très important, car elles sont les premières à se planter.
  • Pointes secondaires : Les pointes secondaires accompagnent généralement la deuxième paire de pointes, (parfois aussi la première), et permettent de diversifier les appuis, ou d'homogénéiser la marche. Celles situées sur la 2ème paire de pointes se sont imposées dans tous les crampons d'escalade : elles permettent une plus grande diversité d'appuis et de plus grandes possibilités lors de la prise de carres. Une grande invention très utile.

Pointes secondaires du crampon Petzl Sarken LL Universel

  • Les éperons: Les éperons faisaient autrefois fureur, mais aujourd'hui ne sont plus utilisés. En compétition, ils ont été interdits, et pour l'utilisateur lambda, ils augmentent les risques en cas de chute sans apporter grand-chose... et ne permettent même pas de s'accroupir.
  • .

 

Types de crampons

1. Par type de pointes avant

Bien que la division présentée ci-dessous soit entièrement intégrée et consolidée, nous allons introduire une petite nuance, à savoir une utilisation par activité :

 

  • Crampons à pointes horizontales : pour les activités de neige et moins techniques
  • Crampons à pointes verticales : pour l'alpinisme vertical et l'escalade
  • .

Pointes avant horizontales, pour la marche, et verticales, pour l'escalade.

Quelle est la raison de cette différence dans l'orientation des pointes ?

    • Lors de la marche, les pointes verticales s'accrochent et sont plus inconfortables. On leur préfère donc les horizontales, qui retiennent aussi nettement plus dans la neige, du fait de leur forme de pelle inversée.
    • En revanche, en escalade, les pointes verticales se plantent beaucoup mieux dans la glace, comme un piolet. A l'exception de certains profils en T, leur pouvoir de rétention (l'accroche) sur la neige est plus faible.

2. Par nombre de pointes avant

    Selon leur orientation et le nombre de pointes, ils peuvent être :

Bipointe horizontale

Les pointes avant classiques, avec une section horizontale mais avec une certaine courbure vers le sol. Aujourd'hui, ils commencent à avoir un profil enveloppant (type cuillère) pour améliorer leur accroche sur la neige.

En général, elles se terminent par une pointe acérée pour bien pénétrer dans la glace (élément qui peut toujours apparaître en haute montagne) bien que l'on puisse en trouver de plus larges, comme un tournevis, cherchant une plus grande retenue dans une neige inconsistante.

Crampon bipointe horizontal

Bipointe verticale

Tout a commencé lorsque, il y a plusieurs décennies, les pointes avant ont été introduites et que les crampons sont passés de 10 à 12 pointes.

Ils se sont vite demandé : et si ces pointes étaient comme celles des piolets ? Ils ont constaté que la tenue sur la glace était incroyablement forte et fiable.p>

Diverses combinaisons, telles que des pointes secondaires ou des profils en T, permettent de compenser la capacité de rétention dans la neige perdue par le changement d'orientation.

Crampon Bipointe verticale

Pointe unique verticale

Cela ne s'est pas arrêté là, et l'évolution a continué. Et si au lieu de deux pointes, on n'en mettait qu'une, comme un piolet ? Le résultat final est un type de crampon qui vous permet de grimper avec une précision sans précédent et d'effectuer des mouvements qui seraient impossibles avec une double pointe, comme le pivotement latéral.

De nombreux utilisateurs achètent des crampons modulaires et ne les utilisent en mode deux pointes jusqu'à ce qu'ils essaient la monopointe et découvrent son éventail de possibilités techniques supérieur.

Quant à la stabilité... elle est compensée par le biais de la seconde paire.

Crampon monopointe verticale

Modulaires

Il existe aujourd'hui quelques modèles modulaires qui permettent de les convertir en monopointe ou en bipointe, selon les besoins.

Normalement, les crampons de marche et d'alpinisme ont des pointes avant fixes, tandis que les crampons techniques ont des pointes interchangeables. Certains modèles utilisent ce système pour permettre au crampon de se transformer en crampon vertical à une pointe, à deux pointes ou même à deux pointes horizontales, selon l'activité à réaliser.

Petzl a innové avec un modèle de crampon dont la partie arrière couvre toute la gamme, et dont la partie avant est celle qui marque le nom (Irvis, Vasak, Sarken). De plus, Petzl vend des parties avant indépendantes, ce qui permet de combiner une seule partie arrière avec toutes les parties avant que l'on souhaite (horizontale, verticale, 10-12 pointes, etc.), évitant ainsi de devoir acheter un crampon pour chaque activité.

3. En fonction de l'activité

Bien que la classification des crampons selon le type de pointes avant soit bien établie, nous allons faire une petite extension car il y a pas mal de modèles avec des pointes horizontales qui sont faits pour l'alpinisme plus ou moins technique. Ces derniers ne peuvent pas être considérés strictement comme des modèles de "marche" :

  • Spécifique à l'escalade, avec des pointes avant verticales
  • Alpinisme classique et engagé, avec des pointes avant verticales ou horizontales
  • .
  • De marche, avec des pointes avant horizontales
  • Ultralights pour le ski de randonnée

A propos des crampons pour l'alpinisme classique à pointes avant horizontales, il arrive qu'il y ait des modèles qui, malgré l'orientation de leurs pointes, en termes de résistance, de conception, etc, soient construits comme des crampons d'escalade technique. Ils ne sont pas idéaux pour la cascade de glace ou en mixte, mais ils sont efficaces dans les couloirs, les passages complexes en alpinisme classique, etc. Etant donné qu'ils sont également plus efficaces pour marcher dans la neige, certaines personnes les préfèrent pour ce type d'activité.

C'est pourquoi, dans notre site web, nous avons décidé de classer comme "techniques" ceux destinés à l'escalade et à l'alpinisme, bien que certains d'entre eux aient des pointes horizontales; et comme "de marches", ceux destinés à l'alpinisme classique, à la traversée de glaciers et de névés.

Les crampons légers sont principalement utilisés en ski de randonnée. Ils sont vraiment ultralégers, certains se passent même de la barre centrale d'union entre l'avant et l'arrière du crampon, la remplaçant par une cordelette en dyneema. Les skieurs les utilisent occasionnellement en montée ou en descente, lors de passages difficiles ou dans des zones spécifiques.

Ils ne sont pas bons pour grand chose d'autre : si nous utilisons des skis comme moyen d'approche à un itinéraire, nous devons nous munir des crampons nécessaires à notre activité principale. De même, en raison de leur moindre résistance, il n'est pas conseillé d'utiliser des crampons de ski de randonnée avec des chaussures non rigides, car ils risqueraient de se déformer.

----------------------------------

Au moment de choisir un crampon, il est important de le chausser et de l'essayer avec la chaussure avec laquelle vous allez l'utiliser.

Ce point est important car, même si jusqu'à présent toutes les chaussures de randonnée étaient fabriquées selon le même patron, avec la popularisation de l'outdoor, la diversité des formes a été incessante.

On trouve parfois des talons qui ne rentrent pas dans les crampons car ils sont trop larges ou trop décollés, ou des semelles qui soulèvent le système de régulation, etc.p>

Un conseil à ce sujet! Achetez avec prévoyance : les crampons durent beaucoup plus longtemps que les chaussures !

----------------------------------

Quelques conseils :

  • Pour une utilisation sur terrain rocheux ou mixte : pointes avant courtes.
  • Pour la neige ou la glace : pointes avant longues.
  • Pointe longue et très acérée pour la glace.
  • Pointe courte et bord à 90º pour la roche et le mixte.

4. De par son système de fixation

Les crampons doivent absolument être solidaires de la chaussure, et solidement fixés de sorte qu'aucun mouvement ou effort ne puisse les déplacer ou les arracher ! Il existe différents moyens de fixation:

  • À LANIÈRES:

Il s'agit du système de fixation classique. Une sangle relie l'avant et l'arrière de la chaussure et le fixe à la chaussure.

L'excédent de sangle se repliera pour ne pas gêner. Aujourd'hui, c'est tellement simple qu'il est pratiquement impossible de s'y tromper.

Ce système est le plus rudimentaire et le moins solide, mais en contrepartie, il est universel et peut être monté sur n'importe quelle chaussure, à l'exception de celles qui ne sont pas adaptées, mais très rares. La plupart des crampons à lanières peuvent même être installés sur des boots de snowboard.

----------------------------------

Attention !

De plus en plus de personnes utilisent, selon nous à tort, des chaussures de trekking/randonnée flexibles avec des crampons à lanières sur des terrains plutôt verticaux. Il faut toutefois préciser que cela n'est pas recommandé. Beaucoup d'entre eux découvriront plus tard que les crampons ont tendance à se détacher en cours d'utilisation.

Le fait que les crampons à lanières puissent être fixés à n'importe quelle chaussure ne signifie pas que n'importe quelle chaussure est sans danger pour l'alpinisme et l'utilisation de crampons. Les chaussures flexibles posent de nombreux problèmes sur les terrains raides et verticaux, car la barre centrale des crampons n'a pas la flexibilité nécessaire pour ces chaussures souples. Par conséquent, comme la chaussure fléchit et se rétracte plus fortement que le crampon, ce dernier peut se détacher.

Lorsque le terrain devient plus raide, notre conseil, pour des raisons de sécurité, est de toujours utiliser une chaussure rigide ou semi-rigide, selon le besoin.

----------------------------------

 

  • AUTOMATIQUES

 

Sur ce type de crampons, on trouve un étrier métallique qui se loge au niveau de la pointe des chaussures rigides (pratiquement toutes les chaussures rigides ou de ski sont préparées pour ce type de fixation) et une talonnière qui vient se verrouiller sur le talon, également préparé pour cela.

Semelles pour fixation automatique ( chaussure rigide) et semi-automatique ( chaussure semi-rigide)

Lorsque la talonnière est remontée, avec le crampon bien ajusté, l'ensemble est fermement fixé, émettant un " clack " caractéristique. Il ne reste plus qu'à attacher la sangle de la talonnière, ce qui l'empêche de se déverrrouiller par inadvertance.

Nous devons nous assurer que tout soit correctement monté et que la talonnière travaille bien, en exerçant une bonne pression au moment de son verrouillage.

Les avantages sont multiples :

  • Solidité maximale de l'ensemble chaussure-crampon.
  • Légèreté
  • Options de réglage (la chaussure peut être déplacée vers l'avant ou l'arrière, pour une utilisation sur roche ou sur glace).

La plupart des crampons de marche sont sans ce système, alors que la grande majorité des crampons d'escalade intègrent ce type d'attache.

  • SEMI-AUTOMATIQUES

 

Système hybride entre les deux précédents, il combine une lanière avant et une talonnière "automatique". Elle s'adapte à toutes les chaussures rigides du marché, ainsi qu'à une large gamme de chaussures "semi-rigides", beaucoup plus confortables pour la marche.

Mais attention, seulement avec celles qui ont un rebord arrière caractéristique.

Ils sont polyvalents, car ils peuvent être utilisés avec des chaussures d'hiver ou d'été. Ce sont les plus confortables à porter, ils sont donc très populaires pour une utilisation dans des environnements très froids (huit-mille, expéditions polaires) où l'on utilise de grosses moufles qui nous gênent.

Bien qu'ils conviennent à un usage technique, nous perdrons la possibilité de déplacer la chaussure en avant ou en arrière. Ils ne sont pas aussi solidaires que les automatiques et ils sont plus encombrants.

 

  • MULTIPLE

 

Il y a quelques années, Edelrid a lancé un nouveau modèle de crampons, le Shark, pour répondre à la demande de nombreuses personnes : des crampons modulaires avec trois systèmes en un.

Plus tard, Petzl a reproduit ce principe dans sa gamme de crampons : en améliorant le design et en appliquant la multifonction à presque toute sa gamme. De manière simple, nous pouvons le modifier en fonction de nos besoins. C'est-à-dire : la partie arrière des crampons est la même, et on peut y adjoindre la partie avant en fonction de l'activité que l'on va faire : techniques, marche, etc.

  • AUTRE

    Grivel et Scarpa ont également fait des expériences ensemble, et maintenant la gamme Grivel SKI-MATIC élimine la came arrière en fixant le crampon par l'avant, une solution pour les chaussures de ski dont le système SKI-WALK descend trop bas et interfère avec les talonnières traditionnelles, comme la Scarpa Alien et autres.

    La marque CAMP propose également des crampons de ski de randonnée dotés d'une talonnière Low Tech qui résout ce dernier problème tout en les rendant aussi légers que possible, mais qui ne conviennent évidemment qu'aux chaussures de ski équipées des inserts Dynafit.

    Autre problème, les crampons dits de compétition, une structure minimaliste qui se visse sous des chaussures spéciales (fruitboots) pour les escalades difficiles. Hyper-spécifiques et anti-polyvalents, on ne les voit pas sous nos latitudes, sauf dans certaines compétitions ou secteurs de dry-tooling.

 

En général, on pourrait dire que :

  • Toutes les chaussures rigides d'alpinisme et de ski de randonnée peuvent être utilisées avec des crampons automatiques, semi-automatiques et à lanières.
  • Toutes les chaussures d'alpinisme semi-rigides permettent l'utilisation de crampons semi-automatiques et à lanières.
  • Les chaussures de marche et de randonnée sont exclusivement compatibles avec des crampons à lanières.

DIX OU DOUZE POINTES ?

On entend encore très souvent le conseil "prenez un douze pointes". Il fut un temps où c'était un bon conseil. Ces deux pointes avant supplémentaires a permis d'utiliser la nouvelle technique des pointes avant.

Aujourd'hui, ce conseil peut être remis en question dans certains cas, car tous les crampons de montagne ont des pointes avant. Les crampons à dix pointes sont comme les crampons à douze pointes, mais sans la troisième paire de pointes (qui sont d'ailleurs les moins utiles). La platine avant est beaucoup plus courte ; et lorsque pliée, l'ensemble est beaucoup plus compact et plus léger.

Pour les petits pieds, là où avec un douze pointes vous avez la quatrième et la cinquième paire trop rapprochée, vous n'avez pas besoin d'un douze pointes. Ils constituent également une excellente option pour tous ceux qui souhaitent un équipement léger et compact sans pour autant avoir à se préoccuper des aspects techniques.

Articles plus récents

Laissez vos commentaires

Soyez le premier à commenter cet article.