Nous utilisons nos propres cookies et ceux de tiers pour optimiser et faciliter votre navigation sur notre site. À partir de vos habitudes de navigation, nous pouvons améliorer nos services et vous offrir une meilleure expérience d'achat.

Pour en savoir plus, consultez notre politique en matière de cookies.

«Couverture
«Conseils

Deuxième couche : des conseils pour choisir la plus adaptée à chaque type d'activité.

Par Redaction Barrabes.fr - 0
La deuxième couche, qu'il s'agisse d'une polaire ou d'une doudoune, est un élément fondamental dans le système de couches. Il nous apporte en effet de la chaleur. Voici les typologies et comment la choisir.
L'importance de la deuxième couche

L'IMPORTANCE DE LA DEUXIÈME COUCHE

Dans le système de couches, la principale mission de la deuxième couche est de fournir de la chaleur. Cela en fait une couche fondamentale en hiver et dans les situations froides.

La création du système de couches a coïncidé avec l'invention de la fibre polaire. Ce n'est pas par hasard qu'un tissu très léger, offrant une chaleur supérieure, un séchage rapide, un faible volume et une bonne respirabilité, ait révolutionné les vêtements de montagne et conduit à la création du système de couches.

Jusqu'alors, on portait soit des couches intérieures de laine (pulls) qui - dans certains cas - pouvaient être très volumineuses et lourdes, soit une couche extérieure fortement rembourrée. Cette dernière option n'était pas très polyvalente.

LES TYPES DE DEUXIÈME COUCHE

1. LAINE POLAIRE

Ce matériau, généralement fabriqué à partir de PET, a été développé par Malden Mills (aujourd'hui Polartec) comme substitut à la laine. Le propriétaire a décidé de ne pas le breveter, de sorte qu'il existe de multiples fabricants et qualités. Cependant, les marques de matériel technique de montagne ont tendance à se fier presque entièrement à la fibre Polartec pour la fabrication de leurs vêtements polaires, à la fois en raison de son énorme qualité et parce qu'elle est fabriquée à partir de boîtes et de conteneurs en plastique recyclés et est considérée comme un matériau écologiquement avantageux.

1.1 Les polaires classiques

Elles sont généralement fabriquées en différents grammages : 100, 200, 300 ou 400. Plus le nombre est élevé, plus le matériau est épais et plus sa capacité calorifique est grande, mais moins il est souple.

Elles ont été les rennes des secondes couches pendant plusieurs décennies ; cependant, les grammages supérieurs ont été restreints en raison de l'apparition de nouveaux matériaux qui ont permis de nouvelles combinaisons dans le système de couches (ce qui n'est pas le cas des micropôlaires -100-, qui sont encore largement utilisées). Ces nouvelles combinaisons et ces nouveaux vêtements sont plus polyvalents.

Elles sont toujours utilisés lors de pauses, de randonnées et en ville, mais pour l'alpinisme et autres activités techniques, d'autres types de vêtements sont de plus en plus préférés.

Columbia Fast Trek

1.2 Micropolaire et nouveaux matériaux

Les polaires 100 très fines, aussi appelées micropolaires, sont encore largement utilisées lors d'activités techniques. Très légères et souples, très respirantes, elles permettent une grande liberté de mouvement, et leur rapport poids/chaleur est très élevé.

Arc'Teryx Delta LT

Ces derniers temps, elles ont été accompagnées d'autres matériaux qui, bien qu'initialement pensés comme des premières couches épaisses (à la manière du Powerstrech classique), ont rapidement été adoptés pour fabriquer des secondes couches très fines avec d'excellentes capacités en matière d'évacuation de l'humidité, de séchage, d’apport calorique et, surtout, de souplesse. Nous pouvons nommer le PowerGrid ou Power Dry de Polartec.

Et pourquoi ce changement ? Qu'est-ce qui a provoqué, dans les activités techniques et sportives, le remplacement des épaisses laines polaires, alors que ces nouveaux matériaux fournissent en réalité moins de chaleur ?

Fondamentalement, l'apparition de vestes légères modernes remplies de fibres ou de plumes.

Montura Stretch Pile Mix

2. VESTES LÉGÈRES EN FIBRES OU EN PLUMES

Les vestes légères et polyvalentes rembourrées de fibres ou de plumes sont désormais largement utilisées. Leur design permet de les utiliser sous la troisième couche, mais elles servent également de couche thermique extérieure. Elles sont également excellentes comme élément auxiliaire : leur volume comprimé étant minimal est un atout pour les transporter dans le sac à dos ou les accrocher au harnais, en vue d´être utilisé en réunion. Leur avantage par rapport aux polaires est qu'elles sont plus légères et que pour une même capacité calorifique, leur volume est beaucoup plus faible. C’est une excellente alternative à la polaire.

The North Face Thermoball Super Hoody Jacket. Des fibres que imitent la plume

En fait, certaines sont plus pensées comme une couche extérieure (bien qu'elle puisse être utilisée comme deuxième couche), et d'autres sont plus conçues pour aller sous d'autres vêtements.



Et pourquoi l'arrivée de ces vestes a-t-elle modifié notre conception du système de couches, et diminué l'utilisation des polaires épaisses dites traditionnelles?

Principalement parce qu'à l'heure actuelle, dans les conditions de grand froid, on pourrait pratiquement parler de "double deuxième couche". Nous portons un sous-vêtement technique (première couche), avec une micropolaire ou similaire, et une veste plus ou moins rembourrée. En cas de neige ou de pluie, le système est complété par une troisième couche imperméable et respirante.


C'est-à-dire que nous avons changé l'épaisseur et le volume de notre deuxième couche traditionnelle pour deux vêtements qui, combinés, occupent le même volume, mais offrent beaucoup plus d'agilité et de polyvalence.

Quels sont les atouts de ces vestes et de ce système ?

Ce type de veste combine la grande ductilité, la polyvalence et la capacité thermique que nous avons déjà mentionnées avec une bonne résistance au vent. De cette façon, bien qu'elle soit appelée “couche thermique”, on peut utiliser la veste rembourrée comme couche extérieure, ce que nous pourrions considérer comme un système "deux couches et demie" : une 1ère couche et une double couche thermique qui offre également une protection contre le vent, mais pas contre la pluie.

C'est un système similaire à celui des softshells, mais avec beaucoup plus de confort.

Arc'Teryx Atom LT Hoody

Quels sont les inconvénients de ces vestes et de ce système ?

  • Si nous les utilisons de manière traditionnelle, en remplaçant la polaire, nous perdons en respirabilité : elles sont effectivement moins respirantes qu'une polaire classique. Bien qu'elles gèrent correctement l'humidité renvoyée par la première couche, les polaires fonctionnent mieux sur ce point. C'est pourquoi on les utilise encore, surtout lorsque le froid est moins vif ou que l'activité est très intense.

  • Si nous les utilisons comme 2ème-3ème couche, elles sont moins résistantes au frottement que les softshells, ce qui est un handicap pour l'alpinisme.

Le système Ventrix de The North Face

L'un des problèmes liés à l'utilisation de vestes en fibres ou en plumes est qu'elles sont moins respirantes et gèrent moins bien l'humidité que les polaires classiques. Pour résoudre ce problème, The North Face a lancé son système Ventrix.

En quoi consiste-t-il ? Il permet une autorégulation de la chaleur selon que l'on est immobile ou que l'on est en activité.

Tout d’abord, il s'agit d'une veste avec un rembourrage en fibres, semblable aux modèles qui servent de seconde ou troisième couche. Mais à l'intérieur, il intègre une différence fondamentale : toute la fibre intérieure est pleine de micro-perforations comme une entaille avec une lame.

Quand nous sommes immobiles, ces entailles restent fermés, et la veste ressemble à n'importe quelle autre.

Mais dès que nous bougeons, la fibre, en s'étirant et en se contractant, ouvre et ferme ces entailles, permettant à la chaleur et à l'humidité de s'échapper. C'est ainsi que la température intérieure est régulée.

3. SOFTSHELLS

Les secondes couches traditionnelles (essentiellement des polaires ou des vêtements épais et xtensibles) avaient une bonne capacité thermique, mais ne protégeaient pas du vent, et n'étaient pas très résistantes aux frottements des rochers.

En outre, ces couches n'avaient aucune résistance à l'humidité, si bien que dès l'apparition de neige ou de pluie (aussi faible soit-elle), nous devions mettre la troisième couche.

En de nombreuses occasions, comme lors d'une pluie fine avec des températures modérées, cette troisième couche augmente notre transpiration et notre inconfort. De plus, dans ces conditions, vous n'avez pas nécessairement besoin de cette dernière couche sachant que les menbranesapportent un manque d'élasticité et de respirabilité.

Au début, des vêtements coupe-vent ont été créés, mais ils n'étaient pas la meilleure solution, en raison de leur rigidité et de leur faible respirabilité.

Outdoor research Ferrosi

Des recherches ont donc été menées pour créer des matériaux permettant la fabrication d'une deuxième couche confortable, résistante, élastique et offrant une protection moyenne contre l'humidité, qui pourrait être utilisée avec la première couche - sans troisième couche - dans des circonstances qui, à l'époque, nécessitaient l'utilisation d'un hardshell (neige, pluie fine, vent ou face aux risques d'abrasion, etc.)

Les softshells sont nés. Ils constituent un excellent complément au système de couche et les alpinistes les utilisent également dans un système de "2,5 couches", avec une première couche, une deuxième couche mince et un softshell.

Il existe différents modèles. Certains imitent les deuxièmes couches, d'autres les troisièmes couches. Avec les deux images de cette section, vous pouvez apprécier la différence : même modèle softshell de la marque Arc'teryx, en version "deuxième couche" et "troisième couche".

Une combinaison largement utilisée est un softshell avec une veste ultralégère en troisième couche, que nous emporterons dans notre sac à dos au cas où nous en aurions besoin.

Explorez notre gamme de seconde couche disponible chez Barrabes.

Chez Barrabes, nous disposons d'un large éventail de secondes couches de différents types. Assurez-vous de choisir celui qui convient le mieux à vos besoins en termes de poids et de compacité, d'apport de chaleur, de respirabilité, de protection contre la pluie et le vent et de résistance à l'abrasion.

Tags:
Deuxième couche Conseils Barrabes

Commentaires

Pour introduire un commentaire, vous devez vous identifier sur Barrabes.com. Cliquez ici pour vous identifier.
Il n´y a pas de commentaires sur cet article.